Les inégalités d'une ville coloniale
a) Rapport de la commission d'hygiène de Saïgon, mai 1907
"Toutes les habitations visitées sont surpeuplées. (...) Dans chacun de ces réduits, où en pénètre ni air, ni lumière, vivent deux ou trois personnes. (...) Souvent, l'espace libre sert de magasin pour le principal locataire, petit commerçant en général. (...) Un petit coin au premier étage, comme au rez-de-chaussée, est occupé par la cuisine, le feu s'allume à quelques centimètres des cloisons en bois et de vieilles caisses."
b) Paul Doumer, ancien gouverneur d’Indochine, L'Indochine française, 1905.
"Saïgon possède un conseil municipal élu par les seuls habitants français et un maire élu par le conseil municipal. Les revenus de la ville sont élevés. (...) On ne peut pas dire qu'ils aient été toujours bien employés.. Un personnel trop nombreux de fonctionnaires municipaux (...), des dépenses de luxe quand certains travaux utiles, à l'assainissement de la ville en particulier, ont été négligés."