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L'unilatéralisme des Etats-Unis est contesté

Début 2003, George W. Bush manifeste l'intention d'envahir l'Irak et de renverser Saddam Hussein, dictateur irakien accusé de soutenir le terrorisme international. Un débat a lieu au Conseil de sécurité de l'ONU.

"L'autorité de notre action repose aujourd'hui sur l'unité de la communauté internationale. Une intervention militaire (...) pourrait avoir des conséquences incalculables pour la stabilité de cette région meurtrie et fragile. Elle renforcerait le sentiment d'injustice, aggraverait les tensions et risquerait d'ouvrir la voie à d'autres conflits. (...)
Il y a dix jours, le secrétaire d’État américain, Colin Powell, a évoqué les liens supposés entre al-Qaïda et le régime de Bagdad (capitale irakienne). En l'état actuel de nos recherches et informations menées en liaison avec nos alliés, rien ne nous permet d'établir de tels liens. (...) Une telle intervention ne risquerait-elle pas d'aggraver les fractures entre les sociétés, entre les cultures, entre les peuples, fractures dont se nourrit le terrorisme ?

Discours prononcé par le ministre français des Affaires étrangères Dominique de Villepin au Conseil de sécurité de l'ONU, 13 février 2003.
Vidéo. Comprendre la domination de l'Etat islamique en sept minutes
Vidéo - L'Etat islamique a proclamé la naissance de son califat le 29 juin 2014. Un an plus tard, l’organisation djihadiste règne toujours en Irak et en Syrie. Retour sur la montée en puissance de l'EI.
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Anne-Clémentine Larroque-Existe-t-il plusieurs islamismes ? Les Experts du Dessous des cartes | ARTE
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L'unilatéralisme des Etats-Unis est contesté

Début 2003, George W. Bush manifeste l'intention d'envahir l'Irak et de renverser Saddam Hussein, dictateur irakien accusé de soutenir le terrorisme international. Un débat a lieu au Conseil de sécurité de l'ONU.

"L'autorité de notre action repose aujourd'hui sur l'unité de la communauté internationale. Une intervention militaire (...) pourrait avoir des conséquences incalculables pour la stabilité de cette région meurtrie et fragile. Elle renforcerait le sentiment d'injustice, aggraverait les tensions et risquerait d'ouvrir la voie à d'autres conflits. (...)
Il y a dix jours, le secrétaire d’État américain, Colin Powell, a évoqué les liens supposés entre al-Qaïda et le régime de Bagdad (capitale irakienne). En l'état actuel de nos recherches et informations menées en liaison avec nos alliés, rien ne nous permet d'établir de tels liens. (...) Une telle intervention ne risquerait-elle pas d'aggraver les fractures entre les sociétés, entre les cultures, entre les peuples, fractures dont se nourrit le terrorisme ?

Discours prononcé par le ministre français des Affaires étrangères Dominique de Villepin au Conseil de sécurité de l'ONU, 13 février 2003.