Le climat, enjeu des relations internationales
Quelle gouvernance mondiale face aux enjeux climatiques ?

Organisation d'une table ronde entre différents acteurs internationaux à l'occasion d'une COP
A l’occasion d’une COP, vous organisez une table ronde afin d’alerter sur l’évolution du climat et de proposer des solutions afin de lutter collectivement contre son dérèglement.
Le rapport de synthèse du GIEC, « un guide pratique pour désamorcer la bombe à retardement climatique »
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, qui publie ce lundi la synthèse de huit ans de travaux, entretient l’espoir ténu qu’il reste une chance de limiter le réchauffement à 1,5 °C, à condition d’un sursaut international.
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Rapport du Giec : la synthèse choc de l'urgence climatique • FRANCE 24
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Tout comprendre au dernier rapport sur le climat du GIEC
Possible nouvelle vidéo sur le rapport de 2023
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Climat : le GIEC s’alarme des conséquences vertigineuses d’un monde toujours plus chaud

Les effets du réchauffement sont désormais généralisés et souvent irréversibles, alertent les chercheurs. S’adapter aux nouvelles conditions de vie est essentiel, mais le monde sera de plus en plus confronté à des dégâts auxquels il est impossible de remédier.

e sombre bilan est dressé par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), lundi 28 février, dans le 2e volet de son sixième rapport d’évaluation. Après un premier volet publié en août 2021 sur les bases physiques du changement climatique, l’instance onusienne s’est, cette fois, penchée sur les impacts, les vulnérabilités et l’adaptation à la crise climatique. (...)Le nouveau rapport, rédigé par 270 scientifiques du monde entier à partir de l’analyse de 34 000 études, est bien plus alarmant que le précédent qui datait de 2014.(...)
Le résumé à l’intention des décideurs, négocié durant deux semaines par les représentants des 195 pays membres du GIEC, en collaboration avec les auteurs qui gardent le dernier mot, a été achevé avec du retard notamment parce que « certains pays souhaitaient que le message soit amoindri », indique M. Cramer. Les scientifiques ont toutefois tenu bon.(..)
Ce document d’une quarantaine de pages, assorti d’études régionales, l’affirme sans ambages : le changement climatique, causé par les émissions de gaz à effet de serre anthropiques (principalement la combustion de charbon, de pétrole et de gaz), a déjà entraîné des « effets négatifs généralisés » et causé des dégâts irréversibles à l’ensemble des sociétés et de la nature, ce que l’on appelle les pertes et dommages. Le GIEC durcit son diagnostic puisque en 2014 il jugeait que la probabilité de ces dommages s’accroissait. Désormais, du sommet des montagnes aux profondeurs des océans, des villes les plus peuplées aux zones isolées, toute la vie sur Terre est devenue vulnérable au réchauffement, et en particulier aux événements extrêmes – vagues de chaleur, sécheresses, inondations ou incendies – dont la fréquence et l’intensité augmentent.

Par Audrey Garric 28/02/2022 Le Monde

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Climat : l'avis des experts du GIEC

" Pour limiter le réchauffement planétaire à 1,5°C, il faudrait modifier rapidement, radicalement et de manière inédite tous les aspects de la société, a déclaré le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) dans le cadre d'une nouvelle évaluation. Outre les avantages évidents pour les populations et les écosystèmes naturels, le fait de limiter le réchauffement à 1,5°C et non à 2°C permettrait également de faire en sorte que la société soit plus durable et plus équitable (...).
Le rapport met en exergue un certain nombre de conséquences des changements climatiques qui pourraient être évitées si le réchauffement était limité à 1,5°C et non à 2°C ou plus. Ainsi, d'ici à 2100, le niveau de la mer à l'échelle de la planète serait, si le réchauffement était limité à 1,5°C, inférieur de 10 cm à celui qui risquerait d'être enregistré s'il était limité à 2°C. La probabilité que l'océan Arctique soit libre de glace en été serait d'une fois par siècle si le réchauffement était limité à 1,5°C, mais d'au moins une fois tous les dix ans s'il est limité à 2°C. Avec un réchauffement de 1,5°C, 70 à 90% des récifs coralliens disparaîtraient, alors qu'avec un réchauffement de 2°C, la quasi-totalité (plus de 99%) serait anéantie. (...)
Dans ce rapport, les auteurs ont également étudié les solutions susceptibles d'être mises en œuvre pour limiter le réchauffement à 1,5°C, les modalités de leur mise en œuvre et leurs conséquences éventuelles.

Communiqué de presse du GIEC, www.ipcc.ch, 8 octobre 2018.